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- Politique
- Jeux olympiques de Paris 2024
La maire socialiste exprime auprès du «Monde» sa joie et sa fierté devant le succès populaire des Jeux olympiques 2024. Sa colère, aussi, au sujet des critiques contre Paris et son action, derrière lesquelles elle voit le travail de sape de la «planète réactionnaire et d’extrême droite» contre une «ville de toutes les libertés», une «ville refuge».
ParLuc Bronner
Temps de Lecture 7 min.
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Paris, la Ville Lumière, semblait s’être éteinte tant les discours critiques sur la capitale l’ont emporté ces dernières années, de la saleté aux transports en commun, en passant par le stationnement, l’insécurité, la culture ou les projets architecturaux. La maire socialiste, Anne Hidalgo, en a pris pour son grade, pas vraiment aidée, il est vrai, par sa méthode de management, sa difficulté à admettre les critiques et son échec cuisant lors de l’élection présidentielle de 2022 (1,74% des voix).
Avec le succès des Jeux olympiques (JO) de Paris, l’élue tient une revanche qui n’est pas seulement personnelle, mais profondément politique. Devant les athlètes ukrainiens réunis àl’Hôtel de ville, jeudi 1eraoût, elle prononce un vibrant «Slava Ukraïni!» («gloire àl’Ukraine»), au nom de l’esprit de l’olympisme et de la défense de la démocratie. «Vous avez été acclamés par le peuple de Paris et le peuple de France!», leur déclare-t-elle.
Dans les gradins du Parc des expositions de la porte de Versailles, ou sur la place de la Concorde, elle observe, avec délectation, cette joie qui a saisi les Français. Dans son immense bureau de maire, elle exprime une fierté, des colères, un soulagement et plusieurs messages politiques.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Anne Hidalgo plonge dans la Seine et dans le grand bain olympique
Anne Hidalgo sort incontestablement regonflée par cette immense séquence publicitaire à l’échelle planétaire pour la ville que l’ancienne inspectrice du travail dirige depuis 2014. «Quand il y a un ressenti partagé de fraternité, de sororité, d’humanisme, qui fait qu’on se sent bien, nous les Parisiens, nous les Français, on est fiers!, clame l’élue. Il se produit quelque chose d’incroyablement positif, et même de bonnes nouvelles, je trouve, pour l’humanité, parce qu’il y a une connexion qui se fait entre les gens, sur quelque chose, où ils disent: c’est pas complètement foutu, on peut être ensemble et être heureux ensemble, on peut prendre plaisir àrencontrer des gens tellement différents de soi.» Avec cette conviction: «Le message de l’extrême droite, il est écrabouillé par ces Jeux et par [la] cérémonie [d’ouverture].»
«Tous les populistes entrent par la même porte»
La maire revient de loin, et elle ne le dissimule pas vraiment, au long des deux entretiens accordés, vendredi2 et lundi 5août, au Monde. Le doute? «A force de se prendre nous-mêmes, et de s’envoyer nous-mêmes, des seaux, des seaux et des seaux de… [elle s’interrompt]. Je ne vais pas dire le mot. [Elle reprend] Des seaux de choses négatives sur la figure.» Mais les onze premiers jours des JO ont été salués presque unanimement, en France comme à l’étranger, pour l’ambition de la cérémonie d’ouverture et le fait d’avoir placé les Jeux au cœur de la ville. «On a réussi cela, on ne s’en croyait pas capables. Surtout après des années de bashing pour moi, des années de destruction à la fois d’une image positive de Paris, de ce qu’on est ensemble, des Français, de ce peuple très particulier qui est toujours regardé avec étonnement et un peu d’admiration de l’étranger.»
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